La journée du dimanche, commence doucement : il faut bien émerger sans trop de brutalité des festivités de la veille et pour cela, quoi de mieux que quelques huîtres du Bassin, une saucisse et un verre de blanc bien frais... Ça, c'est ce qui dans le programme a été baptisé le "casse-croûte du Bassin", il sera proposé à partir de 10 h sur l'airial des arènes, côté bodega.
Et puis les choses vont s’accélérer et se densifier.
A 10 h 45, retentira dans le ciel l'explosion du chupinazo, le gros pétard qui annoncera le départ de l'"encierro des chiquitos". Les minots parcourront les deux cents mètres qui les séparent de la plaza à un rythme si effréné qu'au final, il faudra les faire ralentir pour que les moteurs des toros sur roulettes de la ganaderia Bîmes les rattrapent... C'est ainsi, "Bénévole le samedi jusqu'à pas d'heure, pour un sprint de 200 mètres le dimanche matin, tu pleures".
Le temps de quelques tours de pistes, de quelques recortes ou passes de capote volées et d'autres minots, plus âgés, prendront le relai pour procéder, à 11 h, à la tienta matinale publique (et gratuite).
Mais une tienta, qu'est-ce que c'est ?
C'est l'épreuve de sélection des
vaches destinées à devenir reproductrices dans un élevage de bétail
brave. Durant cette épreuve, on juge d'abord, au moyen d'un aiguillon,
de la bravoure ; c'est à dire de la volonté de l'animal à vouloir
accepter une confrontation de laquelle résulte une douleur physique. La
vache mise en place à des distances croissantes doit répondre aux
provocations du cavalier. On note le nombre, la qualité des charges
(hésitantes, au pas, en accélérant, franches...) et le comportement de
la bête (si elle pousse ou donne plutôt des coups de tête, si elle reste
ou si elle sort seule,...).
Vient
ensuite le moment de la muleta dans lequel on jugera de la qualité et
de la franchise des embestidas (des charges), et ce, sur les deux
cornes, c'est ce qu'on appelle la noblesse.
Cette épreuve s'effectue généralement en privé.
C'est
pour les organisateurs capsylvains un moyen d'aller vers un public non
initié, un premier contact qui peut se faire en famille. Il n'y a pas de
mise à mort.
Cette année, pour mener cette tienta, les organisateurs ont choisi de vous présenter le Centre Français de Tauromachie de Nîmes. Les élèves seront accompagnés par Patrick Varin, matador de toros, qui la dirigera.
Vous pouvez en apprendre plus sur le C.F.T. en cliquant sur l'image ci-dessous.
Les vaches seront amenées par les frères Bats et sont originaires de la ganaderia de Pedres dont les novillos ont été combattus à Captieux de 1996 à 2001et dont les soeurs ont participé activement au succès matinal de Magescq en mars dernier.
Pour l'instant, nous ne connaissons pas le noms des élèves que Patick Varin amènera avec lui, mais pas de souci, dès que nous en saurons plus, vous serez les suivants.