lundi 3 mars 2014

Dimanche 16 mars.


Dimanche 16 mars
« La tauromachie au Ciné de Captieux »
(en présence du réalisateur Méryl Fortunat-Rossi)


Esperando, avec Morenito de Nîmes, matador de toros (26min).


Après être devenu matador, Morenito de Nîmes a accepté le rôle difficile de sobresaliente, c’est-à-dire remplaçant. Une position frustrante qui lui permet cependant d’affirmer sa volonté : être titulaire dans une grande corrida. C’est fort de cet espoir qu’il reste motivé malgré des moments difficiles. Le film commence en 2003 où, corrida après corrida, la frustration de Morenito grandit en même temps que sa volonté de toréer.
Quatre ans plus tard, Morenito est enfin programmé aux arènes de Nîmes pour la feria de Pentecôte. Cette corrida est la récompense de ses efforts passés mais elle est aussi déterminante pour la suite de sa carrière.
 
Aparición, avec Jose Tomas, matador de toros (12 min).

Après 15 mois d’absence, José Tomas fait son grand retour le 23 juillet 2011 dans les arènes de Valencia.


3 vueltas, avec Julien Lescarret, matador de toros (37min).

En octobre 2011, Julien Lescarret, matador de toros, annonce publiquement que la temporada 2012 sera sa dernière. Seul avec sa caméra, Méryl Fortunat-Rossi a accompagné le torero aquitain et ses proches pendant les derniers jours de sa carrière. 
“3 Vueltas” retrace les adieux de Julien des arènes de Bayonne jusqu’à sa dernière corrida, 14 jours plus tard, dans l’amphithéâtre romain de Nîmes.





Entrée ciné : 3€ (nombre de places limitée à la capacité de la salle).
La soirée se poursuivra au Cercle des Travailleurs (assiette de tapas : 5€).
Entrée + 1 assiette de tapas : 7€
Organisation : Mairie de Captieux, Renouveau et Tradition, Club Taurin, Cercle des Travailleurs.
Renseignements et inscriptions : 05 56 65 60 31

dimanche 2 mars 2014

La Nuit, le Lendemain

C'est la deuxième fois qu'une Nuit Rugby y Toros offre un Lendemain, en profitant de la venue d'un torero et en organisant un tentadero. Les frères BATS, propriétaires de la ganadéria Alma Serena (sise à Aurice dans les Landes) avaient amené dans leurs valises deux vaches de la maison (issue de leur sélection). La première fut brave et méritante et la deuxième fut de grande classe (et sera peut-être sélectionnée comme reproductrice) ; les deux permirent à Eduardo DAVILA MIURA de se régaler et à lui, de régaler l'assistance présente.

Le temps et les grillades qui suivirent achevaient de créer l'ambiance typique de ces activités ganaderas de morte-saison.

A noter également les bons restes de Michel BERTRAND qui leva le public sur deux trincheras faites en marchant et les premiers pas sur le sable d'Alexandre CAPES, dit « Charly ».






 
 Merci à Alain BONIJOL et à Laurent LANGLOIS pour leur concours à cette matinée.











Eduardo, invité par son ami Régis SONNES (entraineurs des lignes avant de l'UBB, présent la veille à La Nuit RyT), prit en suite la direction du stade CHABAN-DELMAS, pour y vivre sa seconde passion : le rugby. Il y fut accueilli, ainsi que quelques membres de l'association et pu ainsi assister à un moment important de la saison 2014 du Top 14 : la victoire de l'UBB sur le leader du moment : Clermont-Ferrand. Il aura ensuite pu fouler la pelouse et partager la joie des joueurs dans les vestiaires et lors de la réception d'après match.









C'est aussi ça, l'union de nos passions !



XIVème Nuit RyT : le temps de l'union autour de nos passions, de nos valeurs et de nos traditions.

Vendredi 28, le Centre Culturel de Captieux a une nouvelle fois fait le plein à l'occasion de la XIVème Nuit Rugby y Toros.

Les invités d'honneur de cette soirée étaient Philippe SELLA et Eduardo DAVILA MIURA.


Au matin du 28 février, leur présence ne faisait aucun doute mais, en matière d'organisation, rien n'est jamais acquis et lorsqu'à 11h30 le téléphone sonna, la relative quiétude des organisateurs s'envola : Eduardo et 5 autres voyageurs en provenance de Séville se voyaient refuser l'embarquement sur le Barcelone-Bordeaux, pourtant affrété par la même compagnie que le vol duquel ils venaient de débarquer. Rajoutons à cela, la perte (provisoire) des bagages et le tableau était complet.
A ce moment-là, les ordinateurs disponibles furent immédiatement mis en recherche d'une solution de substitution et celle adoptée amena Eduardo à prendre le train jusqu'à Toulouse (où Gilles le prit en charge, que ce dernier en soit une fois de plus remercié).
Eduardo arriva donc à Captieux vers 22h30 et cette arrivée fut dignement saluée par les convives présents.
Eduardo qui ne savait pas où se situait Captieux, et qui aurait eu maintes fois l'occasion de renoncer à la galère pour rentrer chez lui, tint à honorer son engagement.

Pendant ce temps, la soirée avait débutée.


 

Sur scène, "Lous Astiaous" chauffaient l'ambiance avant que les Président et Vice-Président de l'association n'accueillent le public, remercient bénévoles, partenaires institutionnels et privés, saluent André DURANTAU et les relais ayant permis la venue des deux personnalités (Loulou BERNES, Charly NIEUCEL, Michel BERTRAND) et soulignaient l'importance de résister aux attaques contre les racines, les valeurs et les traditions qui sont les nôtres, celles de NOS campagnes.
 


Puis Michel BERTRAND mit en selle Pierre-Albert BLAIN, journaliste à France Bleue Gascogne, passerelle évidente entre nos deux passions. Ce dernier pointa également les dangers qui menacent ce qui fait l'identité de NOS territoires impliquant l'union indispensable de nos valeurs et de nos traditions. Pascal DARRIET dressa un portrait de Philippe SELLA qui fut ensuite accueilli sur scène par PAB et Stéphane BRETHES. On y retraça les 2 volets de sa riche et longue carrière : au SUA et en Equipe de France.


Eduardo, arriva à la fin de l'intervention de Philippe. Une haie d'honneur, un public debout, sur fond du pasodoble qui porte son nom accueillirent le seul torero ayant pratiqué le rugby.
Le temps pour lui, de souffler un peu et pour RyT de présenter les grandes lignes du programme de la Feria Rugby y Toros 2014 (dans lequel furent annoncés le tournoi à 5 en partenariat avec la FFR et le Comité Côte d'Argent, le match féminin et celui de gala avec une nouvelle fois la Seleccion Gasconha (amenée par Régis SONNES) mais également la ganadéria sélectionnée : la ganaderia El Tajo y La Reina du maestro JOSELITO) et ce fut à son tour de monter sur scène où l'attendaient PAB et Michel BERTRAND.
Il y fut mis en valeur son engagement, son sens de la lidia et du placement, le respect des canons et de l'adversaire, sa fidélité envers sa conception du toreo.

Avant la traditionnelle remise des trophées et des cadeaux, par Stéphane PELERIN et Stéphane BRETHES (Président et Vice-Président de Renouveau et Tradition), Benoit LACAMPAGNE, Gérard SIBASSIE et Hervé SOURROUILLE (respectivement Présidents du SCC, du Club Taurin Paul Ricard et du Comité des fêtes) PAB avait, de nouveau, accueilli  les invités pour un ultime mano a mano au cours duquel on pu mettre en évidence les nombreux points communs et différences des deux disciplines : l'honnêteté de l'engagement, la gestion du temps et de l'espace, la gestion de la douleur et de la peur, la solitude de l'un ou la responsabilité collective de l'autre.


En bref, une soirée très dense et très intéressante qui se termina un peu tard...

Lous Astiaous clôturèrent la soirée depuis la salle pour une petite virée à la Nouvelle Orléans.

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.