Dans l'ordre, on pourra d'abord rincer le tonneau de la veille en dégustant quelques huîtres de chez Laban accompagnées de saucisse et de vin blanc.
Viendra ensuite le moment de voir courir les générations futures devant les pointes de trois novillos. Si les trois exemplaires de la ganaderia locale arborent de véritables cornes, leur moteur (lui aussi très local) n'est plus vraiment ce qu'il était et chaque année on en arrive à se demander s'il arrivera à maintenir sa poussée jusqu'à l'entrée du ruedo.
Pour l'encierro, le rendez-vous est donné à partir de 10h30 et le chupinazo pètera à 11h. La tenue fortement conseillée est de couleurs rouge et blanche. Sûr qu'une fois la course terminée, certains seront persuadés que le danger était réellement présent.
Les minots pourront ensuite s'essayer au rodéo sur un toro mécanique.
A l'issue de l'encierro, débutera la tienta. Thomas DUFAU, initialement prévu ne pourra être présent.
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J. LESCARRET (photo trouvée sur le net) |
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J. BANTI (photo trouvée sur le net) |
Il sera remplacé par Julien LESCARRET, matador de toros retiré (mais peut-on réellement l'être vraiment) et Jérémy BANTI, matador français, toujours en activité qui officiera comme sobresaliente dans les prochains mano à mano saint-séverin (le 26 juin) et élusate (9 juillet).
Ce dimanche-là, seront testées 2 vaches de La ESPERA, une toute nouvelle ganaderia française. Son propriétaire, Jean-François MAJESTE, réalise ainsi le rêve de nombre d'aficionados. L'origine du bétail est de Jandilla via l'élevage de Olivier FERNAY.
La tienta, c'est l'épreuve de sélection des vaches destinées à devenir reproductrices dans un élevage de bétail brave. Durant cette épreuve, on juge d'abord, au moyen d'un aiguillon, de la bravoure ; c'est à dire de la volonté de l'animal à vouloir accepter une confrontation de laquelle résulte une douleur physique. La vache mise en place à des distances croissantes doit répondre aux provocations du cavalier. On note le nombre, la qualité des charges (hésitantes, au pas, en accélérant, franches...) et le comportement de la bête (si elle pousse ou donne plutôt des coups de tête, si elle reste ou si elle sort seule,...).
Vient ensuite le moment de la muleta dans lequel on jugera de la qualité et de la franchise des embestidas (des charges), et ce, sur les deux cornes, c'est ce qu'on appelle la noblesse.
Cette épreuve s'effectue généralement en privé.
C'est pour les organisateurs capsylvains un moyen d'aller vers un public non initié, un premier contact qui peut se faire en famille. Il n'y a pas de mise à mort.