samedi 24 mai 2014

Fernando, Clemente y Andrés...



Ainsi se prénomment les 3 garçons qui affronteront le dimanche 1er juin, les novillos de Joselito.

photo tirée des albums du profil FB.
 
Fernando Rey est espagnol. Il est né le 13 décembre 1993 à Torremolinos, dans la province de Malaga. Il a débuté en piquée en août 2012, chez lui, à Malaga.
En 2004, Fernando fit ses premiers pas à l’école taurine de cette même ville et débuta en public dans les magnifiques arènes de Ronda en mai 2008.



De 2009 à 2012 (année de son passage en piquée), il intégra le centre de formation du CEART dans lequel, il put bénéficier des enseignements du maestro Joselito qu’il retrouvera donc en personne ce dimanche à Captieux… le maestro et ses novillos : deux raisons supplémentaires de s’arrimer.
En novillada non piquée, il remporta des succès importants. Il fut notamment triomphateur des becerristas andalous en 2009, vainqueur du concours international des novilladas sans picador de Malaga en 2010, se montra très à son avantage lors de sa présentation en France (à Magescq) en 2011, puis à Roquefort et Bayonne. Avant de franchir l’étape suivante, il remporta le concours des rencontres des écoles taurines andalouses.
C’est donc en fin de saison 2012 qu’il débute en piquée, pendant la feria de Malaga.
Zaragoza

Sa saison 2013 fut sérieuse et les ganaderias rencontrées exigeantes : Cebada Gago (1 oreille à Hagetmau), Baltasar Iban, Fuente Ymbro, Adolfo Martin (1 oreille à Arnedo). Il fut déclaré triomphateur des novilladas de Santander, Lunel, Malaga, Moralzarzal (2 oreilles et queue symboliques d’un novillo gracié) et Zaragoza.

Lentement mais sûrement, il construit une carrière basée sur un courage affirmé, sur un concept pur et engagé. Il sera un chef de lidia sérieux.

Profil FB du novillero (ici)




Clemente est français… et qui plus est, girondin ! 
En 2013, il triomphait ici, sur le sable des arènes Jean Sango, lors de ses débuts dans la catégorie ; sa présence s’imposait.




 Ce jeune lycéen est né au Bouscat le 27 février 1995.

C’est à Garlin, en avril 2011 qu’il se vêt de lumières pour la première fois. Ses deux saisons en non piquée seront marquées par des finales à Dax ou à Bayonne (vainqueur) et par l’obtention de la timbale d’argent du Comité des Organisateurs du Sud-ouest.

Il y a tout juste un an, c’est sur les épaules d’un arenero capsylvain qu’il quittait le ruedo local après y avoir coupé 3 oreilles dont 2 à son exigeant second novillo. Il fut bien à Garlin et Mont de Marsan et phénoménal à Dax pour l’ouverture de Toros y Salsa. Dans chacune de ces places françaises, il marqua les professionnels par sa technique et son courage.


Ceci lui valut d’être sélectionné au prestigieux concours du Zapato de Oro d’Arnedo. 

Sa saison 2014 commence fort : 3 courses pour 8 oreilles.

La page FB de Clemente (ici)

Photo : paseillo.pe



Andrés Roca-Rey est le petit nouveau. Ce Péruvien, né à Lima le 21 octobre 1996, affrontera sa première novillada avec picadors.





Sur son continent, il y a déjà un moment que l’on parle de lui puisqu’il y débuta en 2007 (il avait 11 ans) au côté de Victor Mendes à l’occasion du festival d’Acho. Il participa également deux fois, au Mexique, au concours international des écoles taurines.

Il est arrivé en Europe l’an dernier et s’est tout de suite fait remarquer à Ciudad Rodrigo, Ledesma, au Zapato de Plata d’Arnedo (l’équivalent en non piquée du zapateto de Oro), à Belmez (Andalousie) où il fut finaliste du concours des écoles andalouses et à Bayonne où il fut déclaré triomphateur.

Sa saison 2014 a commencé en mars, à Magescq (3 oreilles). Le mois suivant, il en coupait autant aux Fallas de Valence et tout récemment, pour sa dernière non piquée, pas moins de 4 oreilles à Marbella.
Son apoderado aujourd’hui, n’est autre que celui qui forma, dans ses jeunes années, Sébastien Castella : le matador, Jose Antonio Campuzano.
Andrés, s’est beaucoup préparé pour ce rendez-vous important dans sa carrière et détail qui a aujourd’hui son importance, il pose les banderilles.

 
TENTADERO EN VALRUBIO par prensa_arocarey

Le site web du novillero (ici) et son profil FB (là).
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1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.