Le Mexique à l'honneur.
Le Maestro EL JULI comme en 2009, nous fait l’honneur de présenter le dimanche matin, lors de la traditionnelle tienta (gratuite et publique), deux des meilleurs élèves de son Ecole Taurine d’Arganda.
Cette école de Tauromachie a été créée par la Fondation EL JULI avec l’appui de la Ville d’Arganda Del Rey et du conseil général de Madrid ; elle a été inaugurée le 15/10/07 et installée dans la finca « Feligrés » du Maestro.
Captieux, tienta 2005, Patrick Oliver.
(déjà beaucoup de chemin parcouru)
Ses buts sont la formation de jeunes sans expérience taurine et le perfectionnement de novilleros en phase de débuter en novillada avec picadors. A ce titre elle a aidée Patrick OLIVER (venu toréer à Captieux lors de la tienta de juin 2005) puis aujourd’hui l’Arlésien Juan LEAL.
Captieux, tienta 2009, Antonio Lomelin.
L’école présentera ce jour-là deux élèves originaires du Mexique : il s’agit de Antonio LOMELIN (fils du grand torero mexicain) qui revient à Captieux et de…, c’est une nouveauté dans les arènes Jean Sango,… la jeune Mari Paz TORRES, une charmante Mexicaine au courage admirable ! Elle sera la première torera à fouler le sable des arènes J. Sango.
Le jeune novillero KIKE, ex-élève de l’école d’Hagetmau, complètera le cartel de cette tienta et défendra les couleurs du Sud-Ouest.
Kike
Ces trois jeunes, qui se sont engagés sur un chemin difficile mais qui vivent à fond leur aficion, affronteront des vaches de l’élevage ALMA SERENA appartenant aux frères BATS installés à Aurice, dans les Landes ; ils présenteront des bêtes d’origine Murube.
Qu'est-ce qu'une tienta? (aussi appelée "tentadero") :
C'est l'épreuve de sélection des vaches destinées à devenir reproductrices dans un élevage de bétail brave. Durant cette épreuve, on juge d'abord, au moyen d'un aiguillon, de la bravoure ; c'est à dire de la volonté de l'animal à vouloir accepter une confrontation de laquelle résulte une douleur physique. La vache mise en place à des distances croissantes doit répondre aux provocations du cavalier. On note le nombre, la qualité des charges (hésitantes, au pas, en accélérant, franches...) et le comportement de la bête (si elle pousse ou donne plutôt des coups de tête, si elle reste ou si elle sort seule,...).
Vient ensuite le moment de la muleta dans lequel on jugera de la qualité et de la franchise des embestidas (des charges), et ce, sur les deux cornes, c'est ce qu'on appelle la noblesse.
Cette épreuve s'effectue généralement en privé.
C'est pour les organisateurs capsylvains un moyen d'aller vers un public non initié, un premier contact qui peut se faire en famille. Il n'y a pas de mise à mort.