samedi 16 janvier 2016

La XVIème Nuit : le rugby, les toros, une fois encore, pas seulement des mots !

A l'occasion des dernières Nuit RyT, l'alliance de  nos passions avaient déjà largement été démontrée par Philippe Sella, Eduardo Davila Miura ou encore les Thomas Castaignède et Dufau.
Cette année encore, c'est l'histoire d'une rencontre que nous invitons à découvrir.

Côté béchigue, il fut  tour à tour surnommé par la presse et ses adversaires "l’Insaisissable", "le Funambule" ou encore "le Pelé du rugby".
Né le 31 Août 1958 à Caracas, d’une mère basque et d’un père vénézuélien, ce rugbyman est considéré non seulement comme l’un des meilleurs joueurs de rugby français de tous les temps mais aussi, comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du rugby mondial.
Homme d’un seul club, le Biarritz Olympique, pour lequel il fut joueur de 1974 à 1992, puis Président  de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015.

Vous aurez bien sûr reconnu qu'il s'agissait de Serge BLANCO.

Photo trouvée sur le net
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Pendant ses 11 années de présence sur la scène internationale (1980-1991), Serge BLANCO décroche 93 sélections et accumule les titres suivants :
                           -  6 Tournois des 5 nations : 1981 – 1983 – 1986 – 1987 – 1988 – 1989
                           -  2 Grands Chelems : 1981 – 1987
                           -  Vice champion du monde en 1987
Il fut 17 fois Capitaine et marqua 38 essais.
Au niveau national, Serge Blanco restera fidèle au Biarritz Olympique de 1974 à 1992 avec comme point d’orgue et pour sa despedida, la finale du Championnat de France de 1992, malheureusement perdu contre Toulon (19-14).
Photo trouvée sur le net
Parallèlement à son engagement dans son club, Serge BLANCO s’investit dans le rugby national en devenant Président de la LNR (Ligue Nationale de Rugby, organisme gérant les intérêts des clubs de rugby professionnels français) de 1998 à 2008 puis Vice-Président de la FFR (Fédération Française de Rugby).
Il reste aujourd'hui aux yeux de tous,  le Funambule qui jonglait avec le ballon et qui en avait apprivoisé les rebonds, il reste celui qui qualifia la France en finale de la 1ère Coupe du Monde de rugby (1987) en mystifiant les Australiens par la conclusion d'un superbe essai collectif dans les dernières secondes de la ½ finale.
Côté Plaza, le CV n'est pas encore aussi long car le torero est encore tout jeune. Né en 1991, le 1er octobre à Ciudad Rodrigo (Salamanca), il a connu de grands succès en tant que novillero. Les choses, comme pour la plupart, se sont un peu compliquées après l'alternative qu'il prit en juillet 2011, à Santander, face à des toros de Jandilla, des mains d'El Juli, en présence de Miguel Angel Perera.... (excusez du peu ! ) mais contrairement à beaucoup, il torée quand même sa petite trentaine de courses chaque année.

Photo trouvée sur le net
Juan Del Alamo est l'apodo qu'a pris Jonathan Sanchez-Peix pour ses rendez-vous sur le sable. Les aficionados français le connaissent bien, lui, sa forte personnalité et son envie de triompher.

Tombé dans le chaudron de l'aficion quand il n'était encore qu'un enfant, il toréait sa première vache à l'âge de 7 ans et dans la première étape de sa formation, il rafla tous les prix. C'est en France, à Mugron, qu'il passa le cap de la piquée.

Dax 2015 (photo William Lucas)

Après la saison 2015, on peut affirmer qu'il est LE jeune matador qui monte. Par ses prestations, il a su se rappeler au souvenir de l'aficion française notamment à Dax et Bayonne.

Dax 2015 (photo William Lucas)

Juan et Serge se sont rencontrés récemment, ils se côtoient et s'apprécient. C'est aussi l'histoire de cette rencontre autour de NOS valeurs et de NOS traditions que nous vous conterons lors de cette XVIème Nuit.


1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.