samedi 30 avril 2011

Le Défi Gascon, 3ème !

Vendredi 3 juin, à 20 h 45, dans les arènes Jean Sango, la Feria Rugby y Toros débutera par la troisième édition du Défi Gascon, au cours de laquelle les Capsylvains remettront leur titre en jeu et accueilleront les représentants de Bernos-Beaulac et de Roquefort.


Les voisins landais entre dans la danse du Défi et personne ne doute que leur ambition est de ne pas faire de la figuration. Les 2 locaux sud-girondins auront pour eux la connaissance du terrain et la pratique de l’arbitrage mais ils le savent bien, les Landais ont bien l’intention de ramener le Cap Nègue à la maison.

De son côté, Denis, l’animateur de la soirée, a bien sûr concocté des petits chefs-d’œuvre : les concurrents vont souffrir, c’est une quasi certitude. La force pure devra être au rendez-vous bien sûr, mais la culture, l’équilibre et la maîtrise de soi devront également avoir été convenablement dosées lors de la composition des équipes qui seront formées d’au maximum 15 hommes, 15 dames et 14 enfants de 10 à 13 ans (dans cette configuration maximale, chacun ne participe qu’à un seul jeu).

Lors de chacun des 6 jeux, chaque catégorie rencontrera les homologues de ses deux adversaires.

Durant ces deux grosses heures de spectacle, vous pourrez assister :

  • à des duels à l’épée : sur une plateforme pas stable du tout, les duellistes devront provoquer la chute de leur adversaire ;
  •  à du bûcheronnage : il s’agit d’un retour à une technique ancestrale de sciage, à l’aide d’un passe-partout… non pas celui du fort… ;
  • à du pastoralisme : ici aussi, l’histoire nous rattrape, et nous verrons bien si les descendants des bergers de la Haute-Lande ont gardé dans leur gènes le savoir-faire de leurs ancêtres ;
  • à de l’aquaplaning : là, les Capsylvains sont favoris cette activité étant pratiquée en ces lieux dès le plus jeune âge ;
  • à un entrainement DFCI : l’eau est rare en été, et tous les moyens sont bons pour la transporter lorsque la nécessité se fait sentir ;
  • et pour finir, dans un nuage de poussière du sable des arènes, à un déchainement de force pure ; l’épreuve reine, qui fut décisive lors de chacune des éditions précédentes : le tir à la corde.
Il sera alors temps de se dégourdir un peu les jambes et de se désaltérer (avec modération) dans le chapiteau bodega où l’on pourra découvrir un autre talent de Denis, derrière les platines.



Entrée : 3 €, le billet donne l'accès à un tirage de tombola (à l'entracte), parmi les lots : 4 entrées pour Walibi, 2 places pour le VI Nations, des places pour les novilladas de Captieux et Roquefort, des forfaits canoë-kayak à Bernos-Beaulac...

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.