mercredi 16 mars 2011

A J-1 de la Nuit : revue de presse.

Sud-Ouest (18-03)

Captieux

Un « mano a mano » de prestige

Le rugbyman Jean-Baptiste Elissalde et le matador Julián López « El Juli »invités de la Nuit Rugby y Toros.
Le matador El Juli, ici lors d'une corrida à Dax, sera ce soir un des invités de prestige de la Nuit Rugby y Toros.
Il se passe toujours quelque chose à Captieux. La dernière feria, en juin dernier, sentait le parfum des phases finales, celles qui avaient mené les rugbymen du Sporting au titre de champion de France de première série. En septembre dernier, le Sud-Gironde avait rendez-vous au stade, qui prenait, en sa présence, le nom d'André Durantau.
Ce soir, on retrouve le président de Renouveau et tradition derrière un nouveau coup fumant. La Nuit Rugby y Toros accueille, à la salle culturelle de Captieux, la grande vedette de la tauromachie, Julián López « El Juli ». Pour le côté rugby, c'est l'ancien international Jean-Baptiste Elissalde, désormais entraîneur des lignes arrières au Stade Toulousain, qui participera à un « mano a mano » verbal, animé notamment par Stéphane Brettes et Zocato.
André Durantau et Michel Bertrand, consultant tauromachie de Rugby y Toros, ont donc fait très fort. Lors des dix premières éditions de la Nuit du même nom, ils avaient pourtant placé la barre très haut.
Les passionnés de rugby avaient déjà pu écouter, entre deux plats traditionnels et quelques pas de danses sévillanes, quelques vedettes de l'Ovalie évoquer leur vie, leur carrière et leurs plus savoureux souvenirs.
On citera Jean-Pierre Rives ou Pierre Albaladejo. Plus récemment, ce fut Daniel Dubroca ou Jean-Jacques Crenca. L'an dernier, c'est Jean-Pierre Elissalde qui, sans aucune concession, était venu donner sa vision du rugby professionnel. Cette année, il passe donc la balle à son fils.

L'appel de la feria 2010

Avec entre autres Joselito, Fernando Cruz, Denis Loré ou l'éleveur Victorino Martin, le casting taurin proposé ces dernières années par Renouveau et tradition a aussi fière allure. Avec El Juli, star planétaire de la tauromachie, Captieux part ce soir dans une autre galaxie. Les aficionados l'ont très vite compris. Les inscriptions pour la soirée étaient initialement ouvertes jusqu'au 7 mars. Elles ont été closes dès le 9 février, la jauge de 350 convives ayant été atteinte en un temps record.
Il faut dire qu'André Durantau avait su créer une certaine effervescence dès juin dernier. Lors de la feria, il avait lâché son rêve de coup double, faire venir à la Nuit Rugby y Toros Jean-Baptiste Elissalde et El Juli. L'appel avait été lancé en présence des pères des deux vedettes. Jean-Pierre Elissalde avait en effet passé toute la feria 2010 à Captieux. Quant à Juli père, il était venu en Sud-Gironde pour superviser le comportement des novillos de l'élevage du fils…
Par l'intermédiaire de Michel Bertrand, les organisateurs capsylvains entretiennent en effet une relation étroite avec la famille López. Captieux a régulièrement accueilli ces dernières années des élèves de l'école taurine de la Fondation El Juli. L'an passé, les arènes Jean-Sango furent les premières en France à recevoir une novillada piquée de l'élevage El Freixo, propriété d'El Juli, qui est désormais chez lui à Captieux.

Midi Olympique



Le Républicain (17-02)

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.